[RP] Chroniques d'une guerre sans fin

Une voix.
Elle m'appelle, mais je ne veux pas l'écouter, elle veut me ramener dans la réalité.
J'ai déjà été dans la réalité, et tout n'y est qu'océan de douleur. J'ai tenté de résister aux assauts impitoyables de cet ennemi trop peu mortel.
Quelle ironie.
Maintenant, je ne résiste plus, je me laisse aller dans le néant absolu, délivré de toute cette douleur, de toute cette incompréhension qui peuple la réalité.

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-Tu es sûr qu'il est toujours en vie? Ces salauds n'en ont jamais amoché comme celui-là.
-Ils savent ce qu'ils font.
-J'en doute pas, y'a qu'a voir sa gueule...
-Il bouge, il est temps…

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Strife se réveilla en sursaut, le râle d’un mourant sortant de ses lèvres comme il cherchait à respirer un air qu’il n’avait plus connu depuis trop longtemps. Toute cette lumière autour de lui… cela ressemblait à la réalité. Et pourtant il n’y avait pas de douleur…

-Bien, je vois que tu es réveillé. Je suis le formateur Zanar, et je m’occuperais de ton instruction durant ces prochaines semaines. Tu ne te souviens de rien, c’est normal, tes souvenirs ont été effacés et ne te seront jamais restitués. Ta vie commence ici et maintenant, c’est clair ?
-Que vais-je devenir ? demanda Strife dont l’esprit embrumé peinait à recouvrer ses capacités.
-Le vent

J'avoue, il ne se passe pas grand chose, mais c'est une introduction^^

Sympa, ça donne envie de voir la suite, la quête de Strife pour recouvrer sa mémoire, se libérer de ses geoliers etc...

Bon, j'ai modifié la classe de Strife parce que pour faire des combats sympas avec un sorcier c'est coton^^ pour soubi, ya juste la dernière ligne à relire.

-suite en cours-

Le vent. Source d’apaisement pour certains, de mobilité pour d’autres. Pour Strife, c’était devenu une seconde nature, un vent du nord, invisible, froid et impitoyable.
Il arma son arbalète de 4 carreaux acérés qui trouveraient immanquablement leur cible dans les minutes à venir. Sa victime ? Un camp de mercenaires à la solde de la sorcière, visiblement peu organisés et méfiants les uns envers les autres. Ils étaient une dizaine tout au plus éveillés pour une vingtaine supplémentaire dans les tentes. Un bien grand nombre pour un seul homme.

Premier carreau.

L’unique sentinelle s’effondre, touchée à la gorge.
Strife cache le corps sons un buisson avoisinant, récupère son arc, et abat avec un des hommes autour du feu de camp. Les mercenaires, visiblement médiocres, n’ont pas vu d’où venait la flèche, mais la reconnaissent comme étant une des leur. Trois hommes se tiennent suffisamment loin pour en être responsables. Pensant sans doute que certains dormeurs sont complices, les mercenaires s’avancent sans bruit et étripent proprement les trois « tueurs ». Ils ne sont plus que 5 éveillés, désormais nettement plus méfiants.

Strife s’infiltre dans les tentes et poignarde un des soldats endormis, et s’enfuit avant d’être vu. Le soldat en question rampe en direction de la sortie, et est vu par les 5 survivants éveillés, qui se précipitent dans la tente et éliminent les 4 soldats réveillés par le bruit. D’un commun accord, ils décident de se séparer, 2 a l’entrée de la tente pendant que les 3 autres égorgent les soldats endormis. L’un d’eux, qui venait d’achever le dernier dormeur, reçoit un carreau dans le crane et s’effondre, hurlant.

Second carreau.

Les 2 mercenaires restants dans la tente foncèrent vers leurs compères restés a l’extérieur, n’ayant pas remarqué l’étrange forme de la « flèche » et en tuèrent un avant qu’il puisse réagir.

Troisième carreau.

La dernière sentinelle s’effondre sous les yeux des mercenaires effarés, qui se tournent vers un homme en tenue sombre, armé d’une arbalète sur leur gauche. L’un d’eux se jette sur lui.

Quatrième carreau.

Il s’effondre, une flèche dans la poitrine et s’agite sur le sol, agonisant. Strife fixe le dernier mercenaire de ses yeux glacés. Ce dernier prend peur et s’enfuit en hurlant.

La journée commençait bien...